À la recherche d’un lecteur MP3 vraiment adapté aux enfants….

Bonjour,

à la recherche d’un véritable lecteur MP3 adapté aux enfants (éventuellement une application Android sur un vieux smartphone), je n’ai malheureusement pas trouvé ce que je cherchais. Puis je suis tombé sur hoerbert et, comme la plupart des autres, j’ai d’abord été effrayé par le prix. Même le kit n’est pas vraiment bon marché !

L’alternative avec le cube lié au cloud et les figurines de « jeu » codées NFC semble d’abord nettement plus économique.

Mon choix était clair : il me fallait un hoerbert, et en version bricolage :

Fidèle au principe : « Le recyclage avant le neuf ! », j’ai libéré une vieille boîte à diapos en bois de son intérieur quadrillé et y ai installé hoerbert. Le cadre est en hêtre et à queues d’aronde, et le contreplaqué des années 60 est d’une qualité qu’on ne trouve plus aujourd’hui, au moins pas dans une quincaillerie.

L’intérieur n’est pas aussi spacieux que dans le hoerbert original. C’est pourquoi il a fallu découper un peu de bois du cadre pour l’interrupteur et le potentiomètre.

Le véritable problème était cependant que le cadre était divisé au milieu et que les deux moitiés (corps et couvercle) étaient reliées par de petites charnières (bandes de piano) qui dépassaient à l’arrière (maintenant : le dessous). Pour assurer la stabilité de l’appareil, j’ai fourni des glisseurs en plastique mince(!) avec un trou percé et les ai vissés.

Le verrouillage sécurisé pour enfants du hoerbert n’a pas été tout à fait simple à résoudre, mais a cependant réussi. Cependant, se procurer une vis à tête plate avec fente pour pièce de monnaie s’est avéré être une tâche sans espoir malgré Internet. Mais une vis Allen fait également l’affaire. La poignée en bois de la quincaillerie (2 euros) a été fixée de sorte que le centre de gravité de l’appareil soit assez précisément sous le centre de la poignée, pour faciliter la manipulation par les petites mains des enfants.

Tout a été soigneusement poncé jusqu’au bois brut et traité 3 fois avec une cire de qualité alimentaire et sans risque pour la salive, et les écrous borgnes ont été traités avec une fixation liquide pour vis.

Ajout ultérieur de l’arrêt automatique

En fait, le hoerbert était prêt à être offert lorsqu’on m’a informé qu’il y avait récemment un système d’arrêt automatique qui devait absolument y être intégré par la suite. Cependant, cela ne s’intégrait pas du tout avec l’interrupteur soudé : dessouder l’interrupteur avec un fer à souder et une pompe à dessouder n’était pas vraiment concluant, car la soudure était très large à cause des contacts pliés. J’ai donc sectionné les contacts avec une mini-scie, qui est toujours la méthode de choix dans de tels cas pour éviter les dommages dus à la chaleur. De plus, l’interrupteur était fixé avec de la colle chaude sur le circuit imprimé. L’utilisation d’un pistolet à air chaud était interdite en raison du réchauffement trop étendu et de tous les risques inhérents. J’ai donc chauffé l’extrémité de l’arbre d’un foret de 4 mm et, à travers le trou du circuit imprimé, j’ai chauffé la colle chaude, libérant ainsi l’interrupteur du circuit imprimé. J’ai ensuite fixé le circuit imprimé avec un petit entretoise dans le cadre à travers ce trou. 2 câbles ont dû être rallongés (sécurisez les soudures avec de la gaine thermorétractable !) et les nouvelles connexions branchées.

L’arrêt automatique fonctionne comme prévu et devrait considérablement prolonger la durée de vie des piles.

Conclusion :

hoerbert convainc par son concept et son son. Les supports à piles sont si bien conçus qu’il faudrait en fait poser une bande pour retirer les piles rapidement avec du ruban adhésif ou autre à l’intérieur de la boîte. J’ai collé un bout de fil gainé avec un petit super-aimant dans une cheville en bois de 10 mm. L’aimant adhère très solidement au boîtier de l’enceinte et est rapidement accessible si nécessaire.