Bonjour, nous regrettons vivement que le conte traditionnel "Le Petit Poucet" ait suscité de l'angoisse chez votre enfant. Nous ne manquerons pas de transmettre ce feedback à notre rédaction. Dans tous les cas, nous veillerons à ce qu'une mention sur la violence et une recommandation d'âge apparaissent sur la table des matières pour ce conte. En tant que client, vous pouvez toujours effacer les contenus de notre carte à votre guise et les remplacer par vos propres histoires et musiques. L'adéquation d'un conte de fées à un enfant est certainement la décision individuelle des parents qui connaissent le mieux leur enfant. Dans votre cas, nous sommes vraiment désolés que vous n'ayez pas été préparé à la partie violente du contenu du conte et que vous n'ayez pas trouvé d'informations à ce sujet sur notre site web. Comme nous l'avons écrit plus haut, nous allons remédier à cette situation et nous vous remercions pour votre feed-back, qui nous a permis de prendre conscience de ce problème pour la première fois dans le cas de la carte internationale. D'une manière générale, nous aimerions ajouter quelque chose au sujet des contes de fées et plus particulièrement du Petit Poucet - également à titre d'information pour les autres lecteurs de ce livre d'or : Les contes de fées traditionnels comportent souvent des événements brutaux. À la fin, le bon héros triomphe. Dans le Petit Chaperon rouge, par exemple, le loup mange la grand-mère et le Petit Chaperon rouge. Dans Hansel et Gretel, la sorcière finit dans le four après que Gretel ait empêché son frère Hansel d'être rôti par la sorcière. Dans le Petit Poucet, qui existe en différentes versions, sur notre carte sous licence de stephyprod.com, le méchant mangeur d'hommes, grâce à une ruse du Petit Poucet qui veut sauver ses frères, coupe accidentellement le cou de ses propres filles, car il les prend pour les frères du Petit Poucet. Les contes de fées exagèrent volontairement le bien et le mal. Nous aimerions ici citer la traduction des propos de la présidente de la Société européenne du conte : "C'est là que les contes de fées sont tout simplement honnêtes : une vie humaine sans peur n'existe pas", déclare la présidente de la Société européenne du conte de fées Sabine Lutkat. "Il y a dans notre société une tendance à minimiser tout ce qui pourrait faire peur. Mais si chaque dragon dangereux devient un petit dragon anodin, alors nous perdons les images de nos peurs". Pourtant, celles-ci sont tout aussi importantes que les images du bonheur. Pour que les enfants apprennent à gérer la peur, selon Lutkat, qui a étudié les sciences de l'éducation, la philologie allemande et la psychologie. "Ces images et ces symboles fonctionnent à un autre niveau que notre logique". Nous nous rapprochons ainsi de nos sentiments, qui nous émeuvent profondément. Lorsque le loup mange le Petit Chaperon rouge, les enfants peuvent ressentir l'impuissance que la fillette a ressentie. Et si plus tard, les enfants vivent eux-mêmes des expériences d'impuissance, ils peuvent ainsi mieux les surmonter, explique Lutkat, 45 ans. Car ils ont déjà été confrontés à ce sentiment. .... Si les parents ont un sentiment étrange en lisant à haute voix, cela se transmet. Selon les expertes, on pourrait déjà lire des contes simples aux enfants à partir de quatre ans. Il faut toutefois examiner attentivement chaque enfant pour savoir à qui convient tel ou tel conte. C'est toujours une décision individuelle. Et ce n'est pas parce qu'il est écrit "conte de fée" sur un livre qu'il est forcément adapté aux enfants. Après tout, les contes de fées étaient à l'origine des histoires racontées par des adultes pour des adultes. Lutkat recommande donc des recueils spécialement publiés pour les enfants. Il faut toutefois lire soi-même le conte que l'on souhaite raconter et le trouver bon. Car si les parents ont un sentiment étrange en lisant le conte, ce malaise se transmet aux enfants. Mais n'y a-t-il pas un risque que les enfants, surtout les plus jeunes, prennent certains contes pour des faits réels ? Même les plus petits sont tout à fait capables de distinguer le monde des contes de la réalité, souligne Lutkat. "Un enfant m'a dit un jour : oui, il y a des sorcières - dans mon imagination". Ce monde est si différent de celui d'aujourd'hui, les enfants le ressentent, dit aussi Liesen : "Pourquoi mes parents m'enverraient-ils seul dans la forêt pour aller chercher du bois ?" Et Lutkat dit en faisant référence au "Roi Grenouille" : "Si les enfants ne pouvaient pas faire cette différence, il n'y aurait plus de grenouilles en Allemagne. Elles auraient toutes été clouées au mur par les filles". Source : https://link.hoerbert.com/GzDrn